
Ce weekend et en début de semaine prochaine, Mercure maintenant sorti de sa rétrogradation va repasser sur Pluton et dialoguer avec un carré à Uranus.
Ombres, égos et peurs s’expriment fortement en ce moment dans nos vies et dans la société. C'est la peur de voir ce que l’on a cru être vrai, stable et sécurisant autrefois, s’écrouler chaque jour un peu plus. Soit nous regardons cette métamorphose qui nous est apportée comme un cadeau et nous nous élevons, nous nous réinventons, nous pensons en dehors de notre zone de confort ou alors, au contraire, nous nous laissons enterrer par nos croyances périmées. À la fin, le choix et la responsabilité seront toujours les nôtres.
La douleur est et sera toujours présente dans les étapes de la métamorphose. Y en a même qui nomment ces douleurs que nous ressentons, les douleurs de « croissance » de l’âme, vous savez, comme celles que l’on ressent à l’adolescence quand notre squelette (Saturne) est en formation… tout est toujours en perpétuelle évolution et quand on croit être arrivé quelque part, cela veut plutôt dire que l’on est sans cesse ramené au début, toujours en train de… on est toujours en train de croitre, de franchir des étapes, de participer à l’évolution.
Les crises et les deuils dans nos vies viennent pour nous faire sortir des chemins battus, pas pour nous embêter, pas pour nous détruire, mais pour que l’on puisse utiliser le questionnement et la création afin de recommencer, repartir… ne jamais stagner et faire évoluer ainsi le courant collectif dans lequel nous nous trouvons. Ce n’est pas qu’une histoire d’une vie, mais de milliards d’autres vies. Une vie est connectée à des millions d’autres. Énergétiquement, elle l’est très certainement.
Samedi, Vénus dialogue dans un sextile harmonieux avec Neptune. Tout est en nous, en notre intérieur tout y est, la pluralité que nous observons dans le monde est en réalité notre microcosme intérieur : le bien, le mal et toutes les nuances de ces deux polarités existent unis en nous. Mais laquelle choisissons-nous de développer ? C’est un choix que chacun de nous fait chaque jour ; parfois sur des questions de vie ou de mort, le plus souvent sur les questions du quotidien… ce à quoi l’on va choisir de donner de la force, c’est là où nous allons vivre, c’est là que notre vie personnelle et collective se retrouvera manifestée.
Tout est en nous, mais nous avons besoin d’éveiller notre capacité à nous interroger puisque c’est notre plus grande force, celle qui nous permet de comprendre que tout est déjà là ; non pas le savoir de l’égo, mais la sagesse du cœur. Nous interroger c’est la plus grande preuve d’amour envers nous-mêmes et l’humanité. Avoir la capacité de voir la beauté qui se cache dans l’acte de désapprendre des certitudes cristallisées en nous par les anciennes générations, par la résistance aux changements, par la société, par les vies passées, par les crises… voir la beauté qui existe dans la perte, c’est déjà entrevoir la renaissance qui suit l’aurore douloureuse de l’éveil provoqué par justement, la perte !
Quand une étoile meurt, elle nous laisse un spectacle d’une beauté infinie et indicible — la Supernova —. Sommes-nous capables de percevoir ne serais-ce qu’une infime partie de cette même beauté dans les deuils qu’échelonnent nos vies ? Voir la beauté au-delà de la douleur et de la tristesse pour que le renouvellement puisse créer à partir de là ? Ce sont nos attachements qui nous empêchent de voir cette beauté-là, mais nous savons que tout attachement s’effrite un jour… car ce qui doit partir partira, ce qui doit rester restera, c’est cela la valse de l’Univers. C’est cela notre plus grande leçon de vie, car nous devons composer autour ; créer en faisant sortir le meilleur de nous-mêmes.
Si nous devons pleurer, faisons-le en souriant, car la lumière suivra toujours de près les ténèbres ! Sofia :)