« Un jour je mêlerai
mon corps
à celui de la mer » - Marwan Hoss
Cette semaine, je vous invite à contempler et à invoquer l’énergie des Poissons, de Neptune, du Soleil, de la Lune et de Vénus.
Dès lundi 8 nous entrons dans une période qui s’étendra, à peu près, jusqu’au 13 avril et qui vient mettre en avant le cycle de Vénus et du Soleil - ils seront au milieu de leur cycle le 26 mars lorsqu’ils se rencontreront de nouveau par conjonction (5° Bélier), la dernière était le 4 juin 2020 (13° Gémeaux) lorsque Vénus était rétrograde en Gémeaux.
Le 26 mars nous aurons, ce qu’on appelle en astrologie - leur conjonction extérieure - et qui porte comme symbolique l’extériorisation de ce qui aura été ensemencé en juin 2020.
Avec cela en tête, on comprend que toute cette période de maintenant jusqu’au 13 avril (Vénus et Soleil ne seront jamais très loin l’un de l’autre dans cet espace-temps) et qui comporte une Nouvelle Lune en Poissons (13 mars), une Pleine Lune en Balance (le 28 mars) et une Nouvelle Lune Bélier (le 12 avril) est une période puissante qui devra être accompagnée par beaucoup de flexibilité et de fluidité…il nous faut une dissolution par l’Eau ! Avant de revenir à la vie par le Feu !
Un cycle se termine ou se transforme, de nouvelles possibilités s’ouvrent, mais au milieu de cela une plaie est ouverte et sera de nouveau touchée (la PL Balance sera opposée à Chiron/Vénus/Soleil).
Dans la poésie qui ouvre ce texte, Marwan Hoss invite à penser à la possibilité de ce qui pourra venir de l’union à la mer. Peut-être pour que la mer (Mère) lave de sa force océanique nos blessures accumulées en nous plongeant dans la nostalgie d’un paradis perdu…nous sommes à la recherche d’une délivrance, d’une renaissance, mais un deuil est en cours. Que nous le ressentions dans nos veines ou non, un deuil est en cours dans les couches souterraines qui nous relient à l’âme du monde! Et cela prendra du temps.
En tout cas cette lunaison qui met fin à l’année astrologique commencée en mars 2020 s’annonce émotive, vulnérable, douloureuse, réparatrice, créatrice, spirituelle…on passe à autre chose, renforcés par la force du deuil !
En Poissons, on comprend que le temps est Aïon, cyclique et absolu, et comme les vagues de l’océan tout part et tout revient inlassablement, aujourd’hui, demain, dans 10 ou 100 ans…alors que faire pendant le court laps de temps qui nous est accordé sur cette Terre dans la forme qui est la nôtre aujourd’hui ? Je pense qu’avant tout il serait bon de nous accorder à ce rythme et le ramener à notre temporalité, nous accorder à ce temps circulaire et laisser partir attentes et certitudes, car de nouvelles viendront s’ancrer à place de celles-ci, et elles nous montreront le contraire de ce que nous avions cru il n’y a pas si longtemps…sans cette sagesse du temps bien ancrée en nous; sans cette capacité à accueillir les paradoxes et à nous départir de ce qui aura fait son temps, rien ne pourra faire réellement sens, ni paix.
Je nous invite, cette semaine (voire pendant toute cette période Vénus/Soleil - jusqu’au 13 avril) à contempler et à dérouler le fil de nos attentes, de nos certitudes, de nos illusions, de nos sentiments d’abandon, de nos demandes de salut et de rédemption, de nos sacrifices, de nos désirs avortés…à accueillir le (probable) réveil de la blessure et à être présent.e à elle, à les abreuver d’eau (nature, beauté, Amour, art, poésie, spiritualité…) afin qu’elles soient imbibées et nourries de la meilleure manière possible.
Bientôt nous entrerons dans la Nouvelle Année astrologique qui commencera à l’Équinoxe et qui va continuer à prendre forme sous les traits d’une saison nouvelle, d’une identité retrouvée, d’un chemin transformé, d’une perception autre de la vie… de tout ce qui devra se renouveler dans la spirale du temps éternel.
Sofia
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